QUI SOMMES-NOUS ?
Nicole, médecin holistique :
Tout me prédestinait à être médecin, une mère toujours malade, un père adepte de la méthode Coué, une grande sœur de 15 ans plus âgée, « brillante scientifique » et un grand-père m’ayant souvent répété que « les médecins sont tous des ânes ! ».
Très rapidement, insatisfaite par le cloisonnement de la médecine conventionnelle, je m’oriente vers les médecines globales énergétiques et je suis séduite par la Médecine Traditionnelle Chinoise. Cette médecine, fortement ancrée dans la pensée Taoïste, me passionne et j’y goûte la puissance du lien vibratoire entre tous les Vivants et du déploiement de l’Un jusqu’à l’infiniment petit, à la manière d’un mandala ou d’une fractale.
Médecin certes, mais médecin particulier… Grâce à mes deux mères (ma mère biologique et ma grande sœur), j’apprends très tôt à remplacer le OU par le ET. La médecine chinoise me conforte dans la nécessité de résoudre les polarités et de réintroduire toutes les nuances de la vie entre le blanc et le noir. Je ne rejette pas pour autant la médecine occidentale conventionnelle, l’une s’enrichissant de l’autre et réalise le mariage en moi du scientifique et du subtil.
40 ans plus tard, j’accompagne les personnes qui souhaitent retrouver santé et vitalité dans des « séjours de jeûne, marche consciente et Fleurs de Bach ».
Pourquoi le jeûne ?
Ma rencontre avec le jeûne s’est faite en 1993 lors du décès de ma belle-mère. De manière totalement intuitive, le jeûne s’est imposé à moi, pour l’accompagner dans les jours qui ont suivi son décès. C’est tout naturellement que j’ai jeûné pendant environ un mois. J’ai pu mesurer, à cette occasion, les bienfaits du jeûne tant sur ma clarté que sur le plan santé.
C’est encore tout naturellement que j’ai été poussée à installer la pratique du jeûne régulièrement dans ma vie. J’ai ainsi expérimenté différentes façons de jeûner et constaté les bienfaits, entre autres, sur le diabète, étant d’une famille de diabétiques.
Pourquoi la marche consciente ?
Mes premières expériences de marche connectée à la nature sont encore plus anciennes. A l’âge de 3 ou 4 ans, lors de promenades familiales en forêt, je quittais les sentiers pour aller « parler aux arbres et les soigner ».
Les adultes ont réussi à me persuader que les arbres ne parlaient pas et j’ai longtemps mis un couvercle sur cette partie de ma vie. Mais ce qui ne m’a jamais quitté, c’est le réflexe d’aller me ressourcer sous les grands arbres ou d’aller jardiner ; d’ailleurs, enfant, je me proclamais fièrement « jardinier de tous les arbres et des fleurs… et des animaux aussi ».
Se connecter aux arbres, à la nature, aux animaux, vivre en moi le déroulement des saisons, c’est toute ma vie. La marche consciente est ma façon de transmettre ça.
Quant aux Fleurs de Bach et aux huiles essentielles
elles sont pour moi l’évidente preuve du dialogue vibratoire incessant entre tous les vivants.
Je suis maintenant dans une joie intense chaque fois que j’accompagne un nouveau groupe de jeûne holistique à visée thérapeutique, dans ce moment de rendez-vous fort entre toute son équipe Corps-Mental-Emotionnel, temps de connexion à soi et aux vivants qui nous entourent.
Laetitia naturopathe :
Je ne vais pas m’appesantir sur la maladie qui a croisé ma route il y a de cela 10 ans… comme j’ai un caractère à ne pas baisser les bras, j’ai cherché toutes sortes de solutions pour en venir à bout ou tout du moins faire disparaître ces symptômes qui m’empoisonnaient la vie et m’empêchaient de la vivre comme je l’entendais.
Je suis, dans un premier temps, passé par les méandres des hôpitaux, de la médecine dite occidentale, mais très vite j’ai compris que celle-ci ne me guérirait pas et je me suis tournée vers la naturopathie qui a tellement changé ma vie que j’en ai fait aujourd’hui mon métier. J’allais effectivement beaucoup mieux, j’ai retrouvé grâce à elle une magnifique énergie.
Cependant, je continuais à me poser de nombreuses questions surtout concernant mon alimentation. Tellement d’aliments m’étaient devenus interdits que je vivais continuellement dans la frustration ; il ne fallait pas manger comme ceci, comme cela… chacun de mes thérapeutes me donnant ses conseils, ses protocoles… et je vous passe les conseils trouvés sur le net. J’en arrivais à angoisser au moment des repas… je ne savais plus quoi manger, avais-je le droit ou pas ? qu’est ce que je risquais si je faisais un écart ? Mes repas n’étaient plus un moment convivial mais un véritable casse-tête !
Et puis un jour j’en ai eu assez ! j’étais à bout et je n’ai plus supporté toutes ces règles, ces « il faut manger ceci, mais surtout pas cela ! » Et là, je me suis retrouvée à devoir choisir : soit faire n’importe quoi (mais cependant mon corps me rappelait combien ces règles alimentaires m’avaient tout de même changé la vie), soit faire une pause et arrêter toute alimentation ! – une irrésistible envie de page blanche – et le jeûne s’est imposé ! J’ai ressenti ce besoin impérieux de faire une pause, puisque je ne savais plus quoi manger, j’allais offrir à mon corps un temps de repos et repartir sur de bonnes bases.
Cette première expérience de jeûne, que j’ai réalisée à Terre du Sud, dans un groupe de sept personnes, a été un incroyable moment de sérénité, plus besoin de se prendre la tête ! j’ai retrouvé le calme, un apaisement, mon mental s’est mis au repos et mon corps et mes émotions en ont profité pour faire de même ! une vraie liberté, du temps pour prendre soin de moi et pour faire le point… ; et quand j’ai recommencé à manger, j’ai déjà retrouvé cette notion de manger certes pour se nourrir mais aussi par plaisir …et aujourd’hui je suis tranquille devant mon assiette, si « écart il y a » ce n’est pas grave, je sais que mon corps peut le gérer… et ce qui était pour moi impensable, mes symptômes ont encore diminué… même ceux qui étaient profondément ancrés.
Alors que m’a apporté le jeûne ? le calme, du recul, un apaisement et un bienfait incroyable et je sais maintenant pour l’avoir vécu dans mon corps, mon mental et mes émotions que le jeûne est une voie royale sur le chemin de la guérison.