OPTIMISER LA MÉMOIRE PAR L’ALIMENTATION
Optimiser la mémoire est une demande fréquente en consultation médicale. La meilleure réponse est d’ordre alimentaire.
Notre société occidentale valorise beaucoup les performances intellectuelles. Ainsi l’étudiant préparant ses concours, l’adulte dans son travail ou le sénior dans la hantise de la maladie d’Alzheimer sont en recherche d’un bon fonctionnement des structures neurologiques soutenant mémoire et intellect.
Nous savons qu’entretenir et améliorer la mémoire est possible car les neurones ont la capacité de se régénérer et de se renouveler, et ce tout au long de la vie.
Nous allons définir l’alimentation qui constitue le carburant optimal pour le cerveau puis comment muscler ses performances – mémoire et intellect en général.
Optimiser la mémoire avec l’alimentation
1- Le régime Mind a été classé numéro 1 mondial en matière de protection du cerveau
Très simple à suivre, proche du « régime Méditerranéen », il privilégie :
- tous les légumes verts, en particulier, ceux à feuilles : toutes les salades, les choux, ainsi que l’avocat, riche en « bonnes graisses » ;
- tous les fruits, surtout les rouges : fraises, framboises, mûres, cassis, groseilles, myrtilles sauvages ;
- l’huile d’olive, l’huile de noix, de noisette ;
- les graines oléagineuses : noix, noisettes, amandes, pistaches ;
- tous les poissons et les fruits de mer ;
- les oeufs, la volaille et les viandes maigres ;
- les légumes secs : haricots, pois chiches, lentilles ;
- le quinoa et quelques céréales bio et complètes comme riz, sarrasin, avoine.
Ce régime Mind limite la consommation de viandes grasses, les produits issus du lait de vache.
Il écarte complètement les fritures, tous les plats issus de l’industrie agro-alimentaire, les aliments transformés et les sucreries sous toutes leurs formes.
2- Une alimentation qualitative ET en juste quantité permet d’optimiser la mémoire
Installer une alimentation facilement transformable en énergie
Il s’agit d’une alimentation qui apporte tout ce dont le cerveau a besoin mais dans les justes quantités et surtout pas trop.
Il est important de comprendre que le simple fait de digérer un repas, c’est à dire transformer les aliments en énergie, consomme de l’énergie.
Cette quantité d’énergie dévolue aux processus de transformations, d’assimilation et d’élimination est d’autant plus importante que l’on mange en trop grande quantité et/ou trop souvent.
- Certains aliments sont plus faciles à digérer que d’autres.
- Certaines associations alimentaires sont plus simples à gérer que d’autres.
- Certains aliments sont plus « vivants » que d’autres !
Dans la constitution de notre assiette, de nombreux facteurs entrent en compte :
Privilégier :
-
les légumes et les fruits frais, de saison, de culture locale et bio qui vont assurer de bons apports en vitamines et minéraux ;
-
l’avocat a une place à part par sa richesse en acides gras ;
-
les poissons, gras de préférence, les œufs, les viandes blanches maigres, les volailles, la spiruline. Consommés en première partie de journée, ils vont apporter tous les acides aminés indispensables aux sécrétions de protéines et de neuro-médiateurs ;
-
les oléagineux (amande, noix, noisette, pistache, noix de cajou …), l’huile de colza et de noix et les poissons gras (sardine, maquereau, anguille, hareng, saumon) vont apporter les acides gras oméga 3 indispensables pour la croissance et le bon fonctionnement des neurones ;
-
quelques glucides à index glycémique les plus bas possibles consommés en 2ème partie de journée, surtout des légumineuses.
Eviter :
-
la consommation d’alcool, de tabac et de drogues ;
-
la prise régulière de produits excitants : café, thé, certains médicaments dopant de la mémoire.
3- Les tendances en 2018 pour optimiser la mémoire : l’alimentation cétogène
L’alimentation cétogène est très performant pour optimiser le fonctionnement du cerveau.
Elle consiste à consommer une quantité de glucides extrêmement limitée quotidiennement.
Optimiser la mémoire en « musclant » le cerveau
1- Allonger le jeûne nocturne
Notre mode de vie nous a lentement fait glisser vers des horaires de repas qui ont diminué la durée du jeûne nocturne.
Le petit-déjeuner, promu indispensable, est souvent pris très tôt le matin car la publicité et l’ensemble des médias ont bien fait leur travail : « il n’est pas envisageable de quitter la maison le ventre vide » !
Le dîner, qualifié du seul repas familial de la journée est pris tard.
L’écart entre le dîner et le petit-déjeuner suivant, qui détermine la durée du jeûne nocturne, est donc souvent raccourci à 7 ou 8 heures.
C’est durant cette période de repos que les cellules se débarassent de leurs déchets, se réparent et se régénèrent. Il est donc fondamental d’avoir de manière habituelle un temps long de repos nocturne. Plusieurs études scientifiques récentes proposent seize heures comme temps optimal de jeûne nocturne.
2- Favoriser la production de neuro-médiateurs
L’alimentation peut largement contribuer à assurer un bon équilibre de fonctionnement au niveau des neuro-médiateurs.
En effet, certains aliments, consommés aux bonnes heures, vont favoriser la production des neuro-médiateurs indispensables au bon fonctionnement de l’organisme. (lien vers article sur neuro-médiateurs de la mémoire
Bien au delà de tous ces conseils qui peuvent être proposés, le plus important est d’installer, jour après jour, une vie dans la détente et dans l’accueil.
Choisir consciemment ses aliments, prendre des temps pour respirer, aller marcher, soigner son temps de repos sont utiles à la condition sine qua non de sortir de la contrainte et des « il faut que ».
Alors, un dernier conseil : amusez-vous, vivez dans la simplicité, la légèreté et la joie.
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