SE METTRE A L’ECOUTE DE TOUTES NOS FAIMS ET MANGER EN CONSCIENCE

 

Etre à l’écoute de nos différentes faims est primordial car ce sont elles qui rythment nos prises alimentaires. Nous mangeons parce que nous avons faim, mais de quelle faim s’agit-il ? Ou pire, nous mangeons par habitude. Or, le plus souvent, nous ne savons pas ou plutôt, ne prenons pas le temps, de ressentir et discerner quel type de faim se manifeste.

Or, manger en conscience est primordial pour retrouver une relation saine, simple, légère et joyeuse à l’aliment.

 

Mécanismes déclenchant les différentes faims

 

Nous sommes éveillé(e)s en permanence par tous nos sens et par des sollicitations extérieures que nous nommons « facteurs de stress » qui vont déclencher des réponses de notre mental qui, à leur tour, provoquent des montées émotionnelles.

Toutes ces stimulations peuvent provoquer un appel vers la nourriture que nous appelons rapidement « faim ».

Lorsque nous sommes mus vers notre cuisine, éprouvant une « faim », dans son acception la plus globale, il est très important de savoir de laquelle ou desquelles de ces faims il s’agit, pour calmer ou satisfaire ces faims, ce qui, vous l’avez déjà compris, ne passe pas forcément par la consommation d’un aliment.

Il devient donc primordial de se repérer : se mettre à l’écoute de tous les membres de notre équipe, le corps physique, le système mental et nos émotions.
Nous pouvons alors identifier plusieurs sortes de faim qui correspondent à des besoins ou désirs différents :

  • faim de l’estomac ;
  • faim des cellules ;
  • faim liée aux organes des sens ;
  • faim mentale ;
  • faim émotionnelle.

 

Les différentes faims et la pleine conscience

 

Du fait de ces différentes faims identifiées, l’alimentation est un excellent terrain de sensibilisation à la pleine conscience.
En effet, plus nous entrons en conscience de tout ce qui se joue en et autour de nous, plus nous devenons capables de faire nos propres choix, d’être vraiment dans la vie et de laisser la vie œuvrer en nous.

Pour nous aider sur ce chemin, nous pouvons nous poser quelques questions.

Quand mangeons-nous ?
Pourquoi mangeons-nous ?
Pour qui mangeons-nous ou ne mangeons-nous pas J ?
Qui mangeons-nous ?
Que mangeons-nous ?
Comment mangeons-nous ?

Ces questions permettent :

  • de prendre conscience des rouages du mental et de l’impact des émotions ;
  • de discerner d’où vient la sensation de faim ;
  • d’apprendre à ressentir la satiété ;
  • d’entrer dans l’écoute des besoins du corps.

 

Manger en conscience 

 

L’acte de manger n’est pas toujours lié au fait de percevoir la faim physiologique, alors qu’il pourrait l’être naturellement.

Très souvent, nous mangeons aussi à d’autres occasions :

  • parce que c’est l’heure ;
  • par conformisme social et parce que les autres font ainsi ;
  • parce qu’une odeur arrive à nos narines ;
  • parce que la vue d’un aliment nous fait monter l’eau à la bouche ;
  • parce que quelqu’un nous invite à partager son repas ;
  • parce qu’une émotion monte et que c’est un moyen réflexe de l’apaiser.

La seule vraie bonne raison de manger, c’est lorsque la faim physiologique se présente.
Dans toutes les autres situations, il s’agit de croyances et habitudes ou bien de stimulations créant l’envie de manger.

L’alimentation est un terrain priviliégié d’expérimentation de la pleine conscience car manger est un acte pluri-quotidien qui permet d’installer la pleine conscience tout au cours de notre journée.

 

Que faire quand une sensation de faim se présente ?

Tout simplement sortir des automatismes qui pousseraient à grignoter à son bureau ou mettre la tête dans le réfrigérateur. S’arrêter dans l’activité en cours, ressentir la faim et respirer. Observer la respiration sans rien y changer, est-elle thoracique ou abdominale. Le plus souvent, elle est thoracique et nous ressentons certaines tensions. Faire deux ou trois respirations amples pour ré-installer une respiration abdominale.

Si la sensation de faim est toujours là, car une fois sur deux au moins elle a disparu, boire un grand verre d’eau. Attendre quelques minutes. Généralement la faim a disparu et surprise, nous ressentons un regain d’énergie.

 

Et si la faim persiste ?

Il s’agit souvent d’une faim liée à une souffrance, à un conflit psycho-émotionnel. Ils sont nombreux, tout ce qui va gêner la fluidité énergétique est source de malaise, de souffrance et possiblement d’envie de manger pour se réconforter :

  • les facteurs de stress répétitifs ;
  • les pensées qui tournent à vide ;
  • toutes les émotions : les peurs inavouables que l’on enfouit, les colères que l’on ne peut pas exprimer, les pleurs que l’on réprime.

Prendre un temps pour accueillir ce qui est, laisser venir les pensées, les souvenirs, les émotions qui y sont attachées et tout simplement accueillir.

En fait, les souffrances sont la résistance que l’on met à accueillir les parts de nous que nous jugeons inacceptables.
A partir du moment où nous les acceptons comme des parts de nous qui ont leur place, que nous leur ouvrons la porte au lieu de la leur claquer au nez, les résistances diminuent et les souffrances également.

C’est là que réside le pouvoir de l’accueil. Cesser d’être en lutte, de laisser notre mental trier entre ce qui est bien et ce qui est mal est une clé de la diminution des souffrances.

Accéder à la pleine conscience, c’est :

  • ne plus jouer de personnage dans notre vie, ne plus mettre de façade socialement ou familialement correcte ;
  • ne plus laisser le mental gouverner : repérer comment il nous dicte ce qu’il est bon de faire, ce que l’on veut être, ce qu’il serait bien d’être au mépris de notre bonheur et de notre accomplissement ;
  • enfin faire rentrer à la maison ces parts de nous pour les unifier à notre être ;
  • devenir tout ce que nous sommes et être pleinement notre unicité.

Lorsque nous entrons dans cette dynamique, c’est tout naturellement que nous choisissons aussi nos aliments en conscience.

Le cadre et les intentions étant posées, nous allons, dans une série d’articles, explorer chacune des formes de faim que nous pouvons ressentir et comment y répondre au mieux. C’est précisément cela manger en conscience.

 

 

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