La soupe miso constitue une base excellente pour le petit-déjeuner.

Le miso est un aliment santé, un alicament.

Il est riche en vitamines B, en enzymes et en acides aminés essentiels (participant à l’apport protéique indispensable du matin).

Ingrédients de la soupe miso

Ingrédients pour 1 personne :

  • 1 cuiller à café (5 g) de pâte miso + dashi (doser selon goût salé final)
  • 250 ml d’eau
  • un peu de céleri en branche (15 g), haché finement
  • 1 champignon de Paris (15 g), tranché finement
  • quelques rondelles de courgette tranchées très finement
  • quelques champignons Wakamé

Préparation et cuisson : 3 min

Porter l’eau à ébullition. Mettre les légumes finement découpés dans le bol. Verser la moitié de l’eau dans le bol, délayer le mélange miso en s’aidant avec une deuxième cuiller ou à travers une passoire à thé. Bien mélanger et ajouter le restant d’eau. Il est important de ne pas faire bouillir la pâte miso pour ne pas la dénaturer.

Pour ceux qui veulent en savoir plus

 Une vraie soupe miso se fait avec un « dashi » qui est un bouillon de « kombu » (algue) et de bonite séchée râpée (poisson).

Traditionnellement, le dashi se cuisinait à la maison mais on en trouve maintenant de qualité acceptable en sachets dans des épiceries bio, japonaises ou chinoises. On utilise donc ce bouillon de base auquel on rajoute le miso. Il est également possible de se procurer dans les magasins bios ou japonais de la pâte miso dans laquelle est déjà incorporé le dashi en poudre.

Il est important de ne pas faire bouillir le miso, seulement mijoter doucement en dessous de 65° ou mieux, le rajouter une fois que la cuisson est terminée sinon on tue toutes les bonnes enzymes qu’il contient.

Une fois cela fait, vous avez une vraie soupe miso qui peut être dégustée telle quelle ou servir de base à de multiples variantes en ajoutant les ingrédients que l’on souhaite (tofu, algues diverses, shiitake, champignons de paris, céleri en branche, oignons verts, courgettes, etc …)

Le miso (prononcer « misso ») est une pâte lacto-fermentée à base de haricot de soja et de céréales (riz, orge, blé ou sarrasin), dans lequel on incorpore un agent de fermentation (champignon), de l’eau et du sel. Sa préparation traditionnelle donne lieu à deux phases de fermentation et un affinage qui peut durer de quelques jours à quelques années.

Selon les régions, les saisons et le degré de fermentation, on obtient une pâte lisse ou granuleuse, dont la couleur peut aller du blanc cassé (le plus doux et le moins salé, presque sucré) au jaune pâle, au rouge et au brun chocolat (le plus salé). Son goût est riche et varié avec la note « umami » qui fait saliver et exhausse les saveurs qui l’entourent. Pour commencer acheter un miso de couleur brun clair non pasteurisé, facile à employer. Il  s’achète dans le rayon japonais des épiceries asiatiques et dans les magasins bio où il est nécessaire de privilégier les préparations traditionnelles, non pasteurisées et garanties sans OGM.

On l’utilise comme condiment ou comme ingrédient en cuisine :

  • soupe miso inséparable du riz blanc dans le petit-déjeuner traditionnel japonais
  • incorporé dans de nombreuses sauces, marinades pour viandes, poissons ou légumes,
  • pickles de légumes ou tartinades pour l’apéritif.
  • shiro miso (miso blanc) au goût presque sucré peut être incorporé dans les desserts, il se marie très bien avec le chocolat, la vanille ou le caramel.

 

A lire pour en savoir plus sur le miso :

 Histoire et composition du miso